LES EDITIONS LEOZAN S’INVITENT AU SALON DU JEUNE LECTEUR A OUTREAU Les 12 et 13 mai derniers, un duo d’auteurs local (écrivain – compositeur) a représenté l’association LEOZAN à la fête du Jeune Lecteur d’Outreau, en exposant son livre musical « Bal(l)ades allégoriques ». Pour lutter contre la Neuropathie à Axones géants, une maladie neurodégénérative sévère qui atteint les enfants, l’association LEOZAN collecte des fonds pour la recherche (en particulier pour un laboratoire de l’INSERM qui développe une thérapie porteuse d’espoirs pour les enfants). Elle s’est dotée d’un outil de collecte original: une maison d’édition solidaire ! Comme tous les auteurs de l’association, Anne et Guillaume ont dédié leur ouvrage à la cause. Les fonds collectés en échange de livres sont destinés à soutenir la recherche. Les 12 et 13 mai derniers avait lieu la quinzième édition de La Fête du Jeune Lecteur à Outreau. Cet événement offre aux écoliers de la ville l’opportunité de rencontrer des auteurs illustrateurs jeunesse et de travailler avec eux. Au cours des semaines qui précèdent l’événement, les auteurs illustrateurs vont dans les classes et préparent, avec les enfants, des réalisations qui seront exposées lors du salon. Cette année, Delphine Roux, Magali Dulain, Sandra Giraud et Kotimi ont participé à l’évènement. Le jour J, parents, enfants et auteurs se rencontrent autour de lectures, spectacles et activités artistiques. Nouveauté cette année : un espace dédié aux adultes. C’est dans ce cadre que notre Maison d’Edition Solidaire a eu la chance d’être invitée à participer. Guillaume et Anne y ont présenté leur livre musical : « Bal(l)ades Allégoriques » ainsi que deux autres livres des Editions Léozan : « Les Jouvenciers » et « La croisade des enfants de Dieu ». De beaux partages avec des lecteurs et futurs lecteurs mais aussi des auteurs en herbe qui auront eu le déclic et l’envie de franchir le pas de l’édition tout en servant une bonne cause : la recherche contre la neuropathie à axone géant. Rencontre avec les auteurs : « C’est avec une grande appréhension que nous sommes arrivés au salon. Difficile de présenter son travail aux yeux de tous, difficile de se sentir légitime parmi des auteurs déjà connus avec leurs habitudes. Mais c’était sans compter sur l’équipe formidable de la médiathèque qui nous a fait un accueil tel, que nous étions comme dans un cocon. Des regards extrêmement bienveillants, des paroles réconfortantes, tout le matériel nécessaire pour faire un joli stand, des petits verres d’eau qui font du bien… Sophie, Candide, Pauline et Krista sont des personnes extraordinaires et passionnées par leur travail. Elles virevoltent de ça, de là parmi les allées du salon donnant à chacun une petite marque d’attention, un sourire, une écoute, un conseil. Tout en douceur et en discrétion, elles portent l’événement sur leurs épaules tout en restant en philigranne. Nous avons pu faire de jolies rencontres notamment avec l’adjointe au maire à la culture, Madame Vanackère qui nous a écouté avec beaucoup d’attention et s’est montrée très intéressée par notre concept et celui de la maison d’Edition. D’ailleurs la médiathèque se dotera, peut-être, prochainement, de certains de nos ouvrages mais ça, c’est une autre histoire que nous vous raconterons plus tard… Rencontre aussi avec l’association « Les Clowns de l’Espoir » qui redonne le sourire aux enfants hospitalisés. Un partage très riche autour d’une cause qui nous est chère. Nous avons pu aussi rencontrer l’Espace Culturel de Leclerc qui nous a proposé une séance de dédicaces dont nous devons encore voir les modalités. Et puis, plein de jolies rencontres avec les Gens. Les personnes lambda qui venaient à nous. Des auteurs qui n’ont pas encore franchi le pas et qui se sont dit : « Peut-être »… Des lecteurs curieux qui ont acheté ou le feront plus tard via le site internet. Des gens que nous connaissions de vue et qui se sont dit : « Tiens, vous ici ? » Bref, un gros shoot d’amour, de reprise de confiance en soi et d’adrénaline. Le tout au sein d’un univers de rêve, de paix et de culture où l’on a dessine sur les vitres, on s’habille en princesse ou on fait parler des marionnettes. Un espace hors du temps qui fait du bien… Et, peut-être, si l’on y croit très fort, qui sait ? Grâce à toutes ces formidables personnes qui font vivre la culture, cet interstice grandira encore et encore et encore … Et coulera dans les veines de tous les petits et grands enfants.»